Langara
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Localisation : Genève
 | | Sujet: INFO : Standard Dim 4 Nov - 19:39 | |
| Histoire :Les poisson Combattants du Siam (Betta splendens) sauvages ont été sélectionnés depuis des générations par les thaïlandais pour en faire des poissons de combat (d’où leur nom). A l’origine, ce sont des poissons à voiles courts. Leur sélection de originelle mise en place par les Thaï était faite pour les rendre plus destructeurs. On constate des modifications physiques en comparant l’espèce sauvage et de sélection de combat notamment leur bouche plus imposante que celle des sauvages, leur corps plus puissant pour les propulser vers leur adversaire, les nageoires plus courtes encore que les splendens sauvages afin d’offrir le moins de prise possible.
Il paraitrait que les éleveurs thaïlandais auraient même réussit à sélectionner des combattants avec une certaines science de l’attaque, se laissant vaincre au début du combat, pour, une foi leur adversaire fatigué, lancer une attaque fatale. De même que les changement physique du poisson de combat, leur couleur a été aussi modifiée au fil du temps par rapport à celle de Betta splendens originel.
Ce n’est que quand les éleveurs thaïlandais ont créé les voiles longs que Betta splendens à rejoint les bacs des aquariophiles de l’époque. Ce fut un des premiers poissons exotiques d’ornement. Il fut célèbre par la mise en valeur du Queue de voile, qui à émerveillé bien des génération de passionnés et d’éleveurs et reste mythique et inégalable pour certains.
Les américains furent les premiers à codifier l’aspect de Betta splendens de sélection en créant un standard et les premiers concours, dès lors nous constatons la naissance des «Show Betta» (poisson de concours de beauté). D’ailleurs aujourd’hui le travail colossal et admirable réalisé par ces pionniers reste la base du standard des Show Betta.
De l’Asie à l’Amérique en passant par l’Europe, le standard des Show Betta est universel et pourrait se résumer en ces deux phrases :«Un Show Betta doit être harmonieux et équilibré, ses nageoires amples se juxtaposeront pour former une belle couronne autour d’un corps sain et puissant. La qualité de la couleur compte pour beaucoup dans le jugement.» Dès le début des années 80, des concours ont vu le jour en France, les passionnés utilisèrent rapidement la base américaine IBC (International Betta Club), les juges américains se sont déplacer pour aider la CIL (Communauté Internationale pour les Labyrinthidés) dans ces premiers pas dans le monde du Show Betta.
En 1987, un éleveur français, Mr Guy Delaval, révolutionna l’univers des Show Betta en créant les premiers demi-lunes (Halfmoon = HM = poissons dont la caudale ouvre à 180°).
Dans un premier temps, le standard tel qu’il était formulé à l’époque ne privilégiait pas les demi-lunes et leurs extraordinaires nageoires, les couleurs l’emportaient nettement sur la forme et les Betta étaient queues rondes, voir delta. Les demi-lunes n’étaient pas récompensés.
Un groupe de passionnés (Français, Germano-suisse et Américain), amoureux des demi-lunes, a donc décidé de créer dans les années 90, une association pour les promouvoir. L’IBSC était né (International Betta Splendens Club). Créant la foulé une évolution du standard. La base restait celle de l’IBC, on y intégra juste le fait que les poissons aux fortes amplitudes de « type demi-lune » serait mis en avant.
A la suite de la victoire de Rajiv Masillamoni (juge IBC et IBSC) grâce à un splendide demi-lune bleu turquoise lors de l’International Betta Congrès en 1996 aux états unis, l’IBC a officiellement décidé de calquer son standard originel sur celui de l’IBSC afin d’ouvrir mondialement l’air du demi-lune.Extrait de la revue IBSC N° 12 (1996) : Rajiv Masillamoni de retour victorieux de l’IBC congrès (USA): "En ce qui concerne le jugement, l’IBC s’aligne sur l’IBSC.
L’association principale : l’IBC, avec plus de 500 membres et un comité d’environ 15 personnes, copient un groupe : l’IBSC, constitué approximativement de 70 membres. Je ne pense pas qu’ils agiraient ainsi s’ils n’estimaient pas énormément notre club, notre manière de juger et la justesse de notre jugement. Ernie Perez (USA) a également été l’un des juges de l’IBSC, et il est aujourd’hui considéré comme l’un des principaux juges aux Etats Unis. Ernie a commencé son apprentissage de juge avec l’IBSC, et ceci montre combien la qualité du standard de l’IBSC est bonne. "Par la suite, la France a une nouvelle foi fait évoluer le standard en y ajoutant, une partie Plakat. Ces poissons si particuliers, n’étaient jusque là pas autorisés à concourir, dès ce moment le show plakat fut né. Actuellement le standard reste universel, même si les associations nationales le modulent et le nuance afin de l’adapter et le rendre plus efficace en fonction des caractéristiques de leur pays (taille, nombre d’éleveurs, mentalité, …).
Il est utile de retenir le fait que ce ne sont que des nuances et que l’on peut présenter ses poissons d’un pays à l’autre. Un beau poisson reste un beau poisson quelque soit le jugement qui reste avant tout la responsabilité du juge.
Notre association Betta Genève a décidée de prendre comme référence le standard CIL-IBSC qui après concertation est le plus adapté à la Suisse et offre la plus grande liberté en terme de sélection.Voici le lien pour le consulter : http://www.cil-ibsc.fr/spip.php?article166 Avec nos meilleures remerciements à la CIL / IBSC pour l'aide à la rédaction de cet article. |
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